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30/04/2011

SORCIÈRES « MASCA » ET FÉES « FADA » DANS LE COMTÉ DE NICE, A TRAVERS LES RÉCITS ET LÉGENDES DES VILLAGES DU HAUT PAYS D’EDMOND ROSSI

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Si la Norvège possède ses célèbres trolls, le Comté de Nice abrite tout un peuple d'êtres fantastiques. Lesquels? Des lutins, fées, croque-mitaines, et autres génies qui prenaient un malin plaisir à piéger et maltraiter les habitants du Comté. Ces personnages fantastiques qui pouvaient être aussi généreux que maléfiques, sont issus d'une littérature orale apparue au XVIIIe siècles. Aujourd'hui encore, ces contes et récits familiaux. que l'on racontait lors des veillées, sont. pour beaucoup, toujours vivants.

Il fallait découvrir ce peuple magique, sorti d'un autre siècle. Sujet léger? Pas vraiment. Ces petits récits, qui peuvent paraître anodins, ont en fait une grande valeur ethnologique. Liés étroitement aux villages du haut pays, ils révèlent des éléments de la vie quotidienne.

Jusqu'à présent, aucune étude globale n'avait été réalisée pour comptabiliser le nombre de contes et légendes fantastiques, dans le Comté de Nice. C'est chose faite avec Edmond Rossi. Ce dernier s'est livré à un patient recensement, complété par une enquête sur le terrain dans les vallées du Mercantour, pour traquer ces personnages de légendes. Ce chercheur a ainsi comptabilisé quatre-vingts récits mettant en scène des « fada » (fée). « masca » (sorcière) et autre « cousse » (esprit espiègle invisible) ...

Les plus anciens remontent au XVIIle siècle et perdurent encore aujourd'hui. Cette littérature orale très riche ne découle pas de grand procès en sorcellerie, puisqu'il n'y en a eu peu dans le Comté de Nice. Selon une théorie, elle aurait été alimentée par la diabolisation des francs-maçons, au XIXe siècle, dépeints comme des sorciers faisant sabbat au clair de lune...

Et des histoires, Edmond Rossi en raconte. Comme celle de ces fées, cachées dans des grottes près d'Utelle qui attendaient la livraison de boudins confectionnés par les villageoises. « Les ména­gères étaient terrorisées à l'idée que ces mets ne soient pas au goût des « fadas ».La sanction tombait. alors, comme un couperet, avec des tracas assurés tout au long de l'année. »

Tous les villages possèdent des récits mettant en scène des fées plus ou moins maléfiques.

Comme sont nombreux également les contes sur les « cousses », êtres invisibles qui peuplaient les champs, les chemins et les maisons, pour jouer de mauvais tours aux villageois. « Il y a un récit, que l'on retrouve partout dans la littérature orale du Comté et qui explique l'inexplicable. Il raconte comment une mère de famille ayant laissé tout seul son enfant à la maison pour vaquer ses travaux des champs, le retrouva le soir, enfermé au grenier, avec un « calen » (lampe à huile). coincé dans la bouche. Selon ce conte il ne fallait y voir aucun mystère, juste une facétie jouée par un « cousse »

Ces contes et récits, répertoriés, disséqués et racontés par Edmond Rossi trouvent un prolongement dans ses « Contes et Légendes du Pays d’Azur » publiés aux Editions Sutton.

  

D’après «Les Contes et Légendes du Pays d’Azur» (Editions Sutton),

En vente sur Internet 

http://www.editions-sutton.com

ou dédicacé, au prix de 23 euros, plus frais d’envoi, en téléphonant au

04 93 24 86 55

Les « Contes du Pays d’azur » ont pour cadre l’extraordinaire décor qui s’étend des Alpes du massif du Mercantour aux rivages de la Côte d’Azur.

Dans cet univers tout est possible, puisque les outrances de la nature dépassent souvent les excès de l’imaginaire.

Les contes, histoires orales nées de la tradition populaire, attestent au travers du merveilleux de réalités historiques authentiques.

Reflets du passé, ces récits constituent les fondements de la mémoire collective d’un terroir au particularisme évident.

Edmond Rossi, écrivain niçois, auteur de différents ouvrages traitant de la riche histoire de sa région, témoigne à nouveau ici, en présentant une anthologie des contes les plus passionnants du Pays d’Azur.

Ce fabuleux florilège s’étend des mythes des origines aux relations insolites précédant l’apparition de la télévision, fatale à l’expression orale des veillées.

Les « Contes du Pays d’Azur » nous ouvrent la porte d’un  univers où l’émotion se mêle souvent à la magie du mystère.

Pour un temps, laissons-nous entraîner vers ce monde troublant pour y retrouver la chaude et naïve simplicité des récits de nos ancêtres.

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

« SORCELLERIE ET SORTILÈGES DANS LES ALPES MARITIMES »

Où mieux rencontrer les Sorcières que dans les Alpes Maritimes, sur ces terres chargées de contrastes où s’opposent mer et montagne, au carrefour de la Provence et de l’Italie ?

Ici, les Sorcières ou «Mascas» sont aussi à l’aise sur la Côte d’Azur où s’étalent d’outrageantes richesses que vers l’intérieur où se cache une humilité austère.

Leurs vallées, les « Valmasques » de Mougins et de Tende, les « Balaours » ces plateaux désolés des hautes vallées propices aux sabbats, longue est la liste des sites marqués par la forte empreinte de celles qui hantent toujours la mémoire, qualifiées par Jules Michelet « d’auxiliaires précieuses du paganisme ».

De Nice, à la Vallée des Merveilles, devenue leur « domaine réservé », les Sorcières hantent les villages et persistent à enflammer l’imaginaire de leurs habitants.

Il fallait raconter l’extraordinaire aventure de la Sorcellerie dans les Alpes Maritimes.

Grâce à Edmond Rossi, auteur niçois de plusieurs ouvrages sur l’Histoire et la mémoire de son pays, cette lacune est aujourd’hui comblée.

L’écrivain ethnologue a parcouru le département à la rencontre des dépositaires de témoignages en voie de disparition, réalisant une collecte de ce fond culturel, complétée par une enquête minutieuse des annales et archives historiques. L’ensemble révélé les pouvoirs et les secrets des recettes des sorcières, héritières d’un lointain paganisme.

Laissons-nous entraîner, à travers des siècles de pratiques et de traditions, sur la piste attrayante et mouvementée, de ces éternelles et fascinantes femmes aux pouvoirs magiques, propres à soulager le corps et l’âme.

L’ouvrage numérisé en CD est disponible sur simple demande au prix de 15€ en cotactant :

edmondrossi@orange.fr

30/03/2011

"FANTASTIQUE VALLÉE DES MERVEILLES" RÉÉDITION D'UN LIVRE À SUCCÈS !

 

LE CHEF DE TRIBU, GRAVURE DE L'AGE DU BRONZE, VALLEE DES MERVEILLES.jpg

A PROPOS DE « FANTASTIQUE VALLÉE DES MERVEILLES »

 D’EDMOND ROSSI

NOUVELLES DU PASSÉ

HORS DES VALLÉES BATTUES

L'été ramène 'les grandes transhumances touristiques au creux des vallées battues par les longues files de fourmis vacancières. La Loire, le Rhin, le Rhône, la Moselle, la Dordogne, tant d'autres... Que de souvenirs historiques étique­tés y attendent les curieux du passé !

Mais peu de Français savent qu'un site encore sauvage, chargé d'histoire et de mystères, attend, à une quarantaine de kilomètres au nord de Nice, ceux qui auront le courage de s'arracher aux mollesses planifiées de la Côte d'Azur. Il s'agit de la Vallée des Merveilles, sur laquelle un livre complet et sérieux, que M. Edmond Rossi vient de publier chez Laffont, attire l'attention en donnant, toutes les précisions voulues sur ses conditions d'accès. L'un des plus grands musées à ciel ouvert du monde, accessible seulement, (à pied ou en jeep) du 15 juin au 15 octobre, s'est constitué pendant des millénaires à deux mille mètres d'altitude. On ne s'y bouscule pas encore et pour cause, mais enfin, en 1978, près de quinze mille visiteurs ont fait l'excursion pour découvrir une faible partie des quelque cent mille gravures rupestres tracées là dans des pierres à couleur de sang par une micro-civilisation vouée au culte de la nature, entre la préhistoire et l'époque romaine.

Par temps clair, si l'on séjourne au bord de mer, entre Cannes et Menton, et qu'on regarde au Nord, on peut apercevoir parmi d'autres cimes presque toujours enneigées, même en été, l'imposante rondeur du mont Bégo, planté comme une gigantesque borne alpine aux confins de la France et de l'Italie. Il faut se diriger vers lui par les lacets tourmentés de la nationale 204, qui donne accès au pays de Tende, français seulement depuis le traité de paix avec l'Italie, en 1947. Cette région frontière, paradis des chasseurs alpins ... et des chasseurs de chamois, a été « préservée ", pendant l'époque contemporaine par les secrets militaires. D'où sa virginité relative.

Quand on franchit le Val d’Enfer à travers des masses de rochers éboulés, on découvre un site minéral d’une beauté foudoyante entre les miroirs des petits lacs et quelques mélèzes tenaces. Là, règne un micro-climat sur lequel les rares bergers rencontrés sont intarissa­bles : végétation polaire, montagnes magnéti­ques qui dérangent les boussoles. orages imprévisibles et violents. A mesure qu'on avance à travers les roches rouges ou vertes, d'apparence vitrifiée, on déchiffre sur elles une prolifération de hiéroglyphes, allant de la grosseur de la main à la grandeur d'un homme, dont la plupart évoquent les idéogrammes des caractères asiatiques. D'autres sont proches des portraits stylisés d'êtres vivants, d'armes ou d'objets que l'on trouve dans les grottes du néolithique. Il s'y mêle parfois les dernières alluvions des messages apportés par la mince pellicule de temps qui nous sépare de Jésus-Christ: inscriptions romaines, dont certaines érotiques, cris brefs échappés par miracle au silence du Moyen Age et de la Renaissance, où l'homme cultivé tournait le dos aux montagnes. Il s'y ajoute, hélas, depuis peu, un vandalisme de pissotières inspirant les couteaux de poche des petits malins du XXe siècle, pressés de graver leur nom là. On n'arrête pas le progrès.

Il reste cet immense livre où toute une humanité balbutiante a gravé ses obsessions, avant la découverte du fer, puis après elle, mais encore avant l'existence des écritures histori­ques, au carrefour de cinq ou six vallées, dont celle des Merveilles est la plus significative. Le mont Bégo semble veiller là comme un grand guerrier pétrifié sur l'un des plus grands lieux d'un culte naturel où les hommes, à la recherche de leurs dieux tentaient de projeter sur les pierres l'image confuse qu'ils s'en faisaient en eux-mêmes, parfois déjà un homme, le plus souvent un taureau, symbole de la nature partout redoutée, partout adorée, en propitiation.

 

La Vallée des Merveilles, c'est la cathé­drale de l'Europe préhistorique et sa nouvelle mise en lumière ne pouvait pas mieux tomber. Elle commence à peine. à nous livrer ses secrets.

           

Claude MANCERON (Dauphiné Libéré et Républicain Lorrain du 3 juin 1979)

 

Ce livre est disponible au prix de lancement de 10€ en téléphonant au 04 93 24 86 55

19/12/2010

MERCANTOUR: SA MÉMOIRE A TRAVERS LE LIVRE "DU MISTRAL SUR LE MERCANTOUR", VU ICI PAR LA CRITIQUE

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ROSSI : L’ENCHANTEMENT DU MERCANTOUR

LIVRES : LE DERNIER OUVRAGE DE L'HISTORIEN LAURENTIN FAIT REVIVRE AVEC VERVE LES VALLEES DE SON ENFANCE

Pays des dieux depuis la nuit des temps, le Mercantour captive toujours. Lui-même fasciné par les montagne de son enfance, Edmond Rossi, originaire du Val d'Entraunes, « nous invite pénétrer l’âme de ces vallées » qui lui a été dévoilée de ma­nière inattendue grâce à la décou­verte fortuite de manuscrits d'un de leurs habitants. Titré « Du mistral sur le Mercantour » le dernier livre de l'historien laurentin en tire le meilleur, sous la forme de vingt sa­voureuses nouvelles.

Un journal des vallées

Tombé par un hasard de la vie sur quatre vieux cahiers d'écolier aux pages noircies par l'écriture de l'an­cien géomètre Félicien Giraud, Ed­mond Rossi y a trouvé une sorte de journal de la vie des vallées. Sa pro­pre verve lui a permis de transmu­ter en or des faits-divers souvent assez tristes.

Les protagonistes de ces faits bien réels étant décédés, il publie à présent ces récits en ayant pris soin de modifier les noms. Toute ressemblance avec des personnages ou des événements ayant existé n'est donc pas fortuite, et les anciens des vallées en reconnaîtront certainement.

Certains laurentins se retrouveront sur les illustrations anciennes parsemées au fil des pages par Edmond Rossi afin de faire revivre l’atmosphère d’antan.

Reviens notamment plusieurs fois le personnage d’un maire radical socialiste, que l’on voit jouer bien malgré lui les Pepone avec le Don Carrillo local un jour où ils se sont retrouvés bien malgré eux naufragés en duo durant des heures dans la nacelle d'une remontée mécani­que.

Contre toute attente, certaines histoires se terminent même à l'autre bout du monde, en Argentine, ou dans le Rif marocain où l’on volt une nonne devenir « reine » du harem d'un caïd local!

La plume est alerte, pleine d'hu­mour, et parfois leste, car dans les villages comme ailleurs, l'amour mène la vie. Mais à travers ces ré­cits, perce beaucoup de tendresse pour les montagnes et leurs habi­tants d'aujourd'hui comme d'hier

Laurent Quilici (Nice Matin)

Savoir +

«Du mistral sur le Mercantour, récits et faits-divers d'antan», d'Edmond Rossi, aux Editions Alan Sutton, 127 pages 21 euros. Une idée de cadeau de fin d’année, disponible en librairie, sur le site des Editions Sutton, ou avec dédicace au 04 93 24 86 55

17:32 Publié dans Livre, MÉMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : traditions