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10/07/2010

EDMOND ROSSI SE DÉVOILE ET RÉPOND A LA PRESSE...

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Qu’est ce qui aujourd’hui, dans ce temps vécu et à vivre, vous provoque le plus d’indignation, voir de révolte ?

 

La manipulation permanente des médias avides de sensationnel entraîne chacun de nous dans une spirale où notre sensibilité naturelle s’émousse. Nos sens sollicités à outrance ne répondent plus à une prise de conscience sereine de la réalité. La fiction devient la réalité et inversement. Dans ce contexte comment émettre un jugement qui ne soit pas faussé par une perception altérée? Une prise de conscience d’où émergerait une opinion relève de l’impossible.

 

La violence des nouvelles et des images où l’humanité chavire en perdant ses repères, accentue et confirme les contradictions et l’échec des grandes idéologies, jadis facteurs rassurants du présent et de l’avenir.

Dans ce marasme aux causes multiples il apparaît délicat de prétendre choisir une raison particulière propre à soulever l’indignation.

 

Une seule me semble dominer cet ensemble : l’injustice. Source d’indignation et de révolte constante générée par les grands moteurs du comportement humain que sont les passions alimentées par la soif de pouvoir, l’argent, l’aveuglement possessif de l’amour dévoyé par la jalousie et la vengeance.

Les règles sont alors abolies pour soumettre à tout prix l’individu. Le droit est alors bafoué outragé seules la rumeur comme la suspicion suffisent à déclencher la mise en route de l’appareil judiciaire que rien ne pourra freiner. Le malheureux suspect est déjà coupable avant d’être jugé. Ses proclamations d’innocence seront considérées comme autant d’esquives, même si les preuves de ses soi-disant turpitudes ne soient qu’affirmations verbales sans fondements réels. L’avocat, privé d’accès au dossier, reste désarmé sauf a générer des mesures dilatoires face à au juge d’instruction tout puissant.

 

Les garde-fous supposés garantir la loyauté de la procédure n’apparaissent plus que comme des soutiens indirects à l’accusation, Magistrats, experts instruisent à charge, chacun épaulant l’autre dans une effrayante conspiration de clan où l’issue ne laisse aucun doute : la culpabilité du prévenu !

La privation de liberté couronnera ce gâchis kafkaïen et quand bien même l’accusateur reviendrait sur ses calomnies, la justice ne se désavouera pas, n’admettant en aucun cas ses erreurs avec promesse  d’une révision du procès.

De nos jours, les exemples d’erreurs judiciaires foisonnent qui ne seront jamais admis et reconnus. Foin des fameux droits de l’homme !

Gare à celui qui tombe dans ce piège impitoyable capable de salir sa réputation ruiner et broyer à jamais son existence et celle de ses proches !

 

Qu’est ce qui aujourd’hui, dans ce temps vécu et à vivre, vous provoque le plus de joie, d’espérance, de rêves, etc…

 

Ouvrir sa fenêtre le matin en pensant que ce jour nouveau sera une promesse de joie et d’espoir par le seul fait de vivre ! Aller le plus souvent possible vers la nature pour s’y ressourcer, y puiser des forces, enfin relever « son » défi quotidien. Autant de comportements propices à provoquer chez moi l’allégresse et l'espoir.

 

Pour autant, il serait aberrant de négliger les satisfactions des fantasmes générés par les sens, galbes, parfums, senteurs, saveurs, ces sels de la vie, sources hélas, de plaisirs éphémères.

 

S’il faut affronter et surmonter les contraintes d’une réalité souvent rétive à notre volonté, une solution : manier l’humour facteur de joie. Cette attitude permet parfois de dédramatiser et d’évacuer les tensions pour inverser la situation à son profit.

 

Personnellement privilégié par la situation de mon lieu de vie, dans ce « Pays d’Azur » entre mer et montagnes, je goûte avec plaisir un bonheur qui m’aide à écrire.

Retrouver le passé et la mémoire  d’une région qui m’a vu naître, dans laquelle je puise mon inspiration au détour des sentiers, au fil des saisons, dans des paysages extraordinaires, m’apporte de grandes satisfactions.

Ici l’imaginaire devient réalité, sous la chaleur du  soleil et l’éclat de la lumière, la beauté du monde apparaît conforme à ses songes.

Face à ces merveilles, un seul souhait : celui de voir les autres prendre conscience de cet avantage et de connaître des conditions sociales capables de leur offrir la possibilité d’en jouir.

 

Le bonheur, fruit de la joie, est un art difficile que les années nous apprennent à cultiver au fil du temps et des expériences.

Si comme l’a dit le poète « rien n’est jamais acquis à l’homme », sa remise en question et sa capacité d’entreprendre ne s’expliquent souvent que par l’ambition qu’il a de  réaliser ses rêves.

Ce pouvoir d’imaginer et de se projeter vers le futur reste certainement la raison de sa survie et ce depuis l’origine de l’humanité.

Un cadre propice à cultiver ce genre, comme le « Pays d’Azur », ne peut que l’aider à construire et réaliser, ce que l’inconscient lui inspire…

 

Edmond ROSSI

 

15:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : confidence

Commentaires

Voila un texte dont je partage chaque mot. Oui à la simplicité, à l'honnêteté, à un monde plus juste. Merci à vous, Monsieur Rossi, de répandre des idées qui ont disparues de notre quotidien.

Écrit par : Valérie | 08/12/2010

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