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20/02/2011

"LES TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR" D'EDMOND ROSSI

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LES TEMPLIERS EN PAYS D’AZUR »

UN NOUVEAU LIVRE POUR L’INSATIABLE EDMOND ROSSI

 

Avec les « Templiers en Pays D’Azur » aux Editions Alandis, l’auteur niçois signe son énième ouvrage. Il le présentera le 7 mai au Festival du livre et des écrivains de la Provence et du Comté de Nice

A croire qu'avec le temps, sa curiosité ne va qu'en s'accroissant... Edmond Rossi, ancien cadre aux PTT, ne comp­te plus les ouvrages qu'il fait éditer. Cette fois, c'est aux Tem­pliers des Alpes-Maritimes qu'il s'est intéressé. II a fait de leur histoire un livre pertinent et fouillé. Au fil des pages, l’auteur livre ses connaissances, s'ap­puie sur ses nombreuses lec­tures et, originalité du contenu, développe une sorte de petit guide touristique des sites Azu­réens.

« Je travaille toujours sur plu­sieurs projets en même tempe. J'avais mis les Templiers de côté... Je prenais des notes » explique Edmond Rossi. Féru de randonnées, il s'est pris au jeu de la découverte des sites templiers. De quoi raviver la flam­me qui brûlait en lui, pour cet ordre si particulier, à l’âge de 18 ans déjà. « J'ai finalement déci­dé d'approfondir mes recherches ».Il a alors écumé les archives départementales des Alpes-Maritimes mais aussi des Bouches-du-Rhône. « L'idée

était d'aller au-delà de ce qu'on a appris des templiers lors de la saisie de leurs biens, à la fin de leur règne ».

Un mémoire de recherche

Pari ambitieux. Pari réussi. Agrémenté d'une centaine d'illustrations, dont une vingtai­ne en couleur, le livre de 236 pages, est un véritable mémoire de recherche. C'est un mémoi­re oui, mais qui se lit plutôt facilement. « Personne n’avait encore écrit sur les templiers dans le département ».

« Ils étalent des moines sol­dats ! » analyse Edmond Rossi, les yeux pétillants de passion. Le paradoxe amuse l'auteur : « On les représente avec une épée, toujours. Mais ils n'étaient pas aussi barbares que d'autres peuples du Moyen Age. Ils ont apporté des nuances, une sensibilité ». Le constat amène l’écrivain à reprocher les Templiers des Francs-Maçons.

Et te trésor ? « On parle tou­jours du trésor, qu'ils auraient eu le temps de dissimuler, en particulier dans la région… », raconte-t-il, amusé. Château de Nice, Château de la Gaude... Il existe tant d'anecdotes et de possibilités ! « A la fin de l’ouvrage, je recense tous les sites où les templiers ont laissé une trace… »

Le 7 mai au salon du livre de Saint-Laurent

Jamais à court d'idées, Edmond Rossi, s'intéresse actuellement au Loup. Il prépare un nouveau livre, plus «anecdotique » dans lequel il pourrait revenir sur les contes et légendes de l'animal mythique.

En attendant, les Laurentins pourront le retrouver au salon du livre organisé par le comité de sauvegarde du vieux village, le 7 mai. II y présentera son nou­veau ivre, fraîchement sorti des presses de chez Alandis, son éditeur. Le succès ne devrait pas se faire attendre

Gaelle BELDA (Nice Matin du 29-04 2005)

Ce livre est disponible dédicacé au prix de 18€ en téléphonant au 04 93 24 86 55

17:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alpes maritimes, histoire

10/02/2011

DU MERCANTOUR AUX ÉCRINS:"LES VALLÉES DU SOLEIL" UN LIVRE D'EDMOND ROSSI

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« LES VALLÉES DU SOLEIL »

EDMOND ROSSI RACONTE LES ALPES DU SUD

 

Connaître un pays, pas si simple qu’on ne le croit. Un coup d’œil sur les paysages, quelques mots échangés au passage avec les gens, une fleur cueillie au bord de la route, un animal aperçu fugitivement dans un taillis, un monument 'ancien visité au pas de charge: voilà souvent tout ce qu'on retient d’un voyage.

Pour Edmond Rossi l'optique est autre. Tout concourt à la connaissance d'une région, mais les éléments sont généralement épars et le visiteur pressé.

- Quand je voyage, explique-t-il, cela me ferait plaisir d'avoir un livre ou je trouve tout…

Cette idée de départ a guidé la main - et les pas – de cet enfant du val d'Entraunes quand il a écrit « Les Vallées du Soleil » qui est mieux qu'un livre une sorte d'acte d'amour a son pays. Les « Vallées du Soleil » ? Pour qui ne les aurait pas situées, ce sont celles des Alpes du Sud, qui descendent des hautes cimes du Mercantour, vers la Méditerranée, ou des chaînes du Briançonnais vers une Durance pas encore provençale.

Expliquer ces paysages lumineux, ces formes géologiques, ces végétations, retracer dans ce cadre la présence humaine au travers des  siècles, retrouver les légendes anciennes conservées par la tradition orale, c'était une entreprise encyclopédique assez décourageante. Mais Edmond Rossi - la cinquantaine sportive, lunettes, mous taches - qui ne renie pas ses ori­gines terriennes fait partie de la race des opiniâtres. Pendant des années, avec son épouse aussi passionnée que lui il a parcouru les monts et les vaux en gardant les yeux ouverts tant sur la nature que sur la carte de l’I.G.N. au 25 000ème.

Apprendre à voir

-Mais, pendant des années aussi, auparavant, raconte-t-il, j'ai fait des «courses» avec le Club alpin. La course, on la faisait en ignorant, la plante, la pierre, les rui­nes, un cadran solaire, tout ce qui peut se cacher derrière une appa­rence.

- J’ai beaucoup appris des gens, dit-il. Je leur ai demandé de retrou­ver leur mémoire. Je suis monté dans tes vallées avec un magnétophone...
Non seulement. Comme il a de plus un joli coup de crayon, il a pris des croquis d'une quantité de vieil­les habitations, de granges, de fer­mes, de bergeries, arrivant à carac­tériser les modes de construction selon les lieux et les climats. Il s'est plongé dans des archives, a réuni une bibliothèque pléthorique, a accumulé tout ce qui s'était dit et écrit et, miracle, a réussi à en faire une synthèse qui se lit comme un roman.

La preuve qu'un pays, ça peut aussi se raconter.

Un réservoir humain...

Les « Vallées du soleil», on les voit ainsi se former depuis les âges géologiques. Les premiers peuple­ments humains s'y développent, puis de petites sociétés vivant en autarcie dans un Moyen Age peu sûr, protégées par les obstacles naturels. Des épisodes sanglants liés aux guerres de conquêtes, aux guerres de religions, aux invasions diverses expliquent encore une quantité de vestiges qu'on retrouve encore aujourd'hui sur le terrain: gravures de la vallée des Merveil­les, castellaras, castrum, châteaux en ruines, villages perchée pour dis­suader l'agresseur... Derniers vesti­ges sans doute : combien de temps encore les retrouvera-t-on ?

- Il fallait écrire ce livre, affirme Edmond Rossi. Je suis sûr que dans les dix années à venir, un boum spéculatif va tout faire disparaître.

L'amour du pays n'explique pour­tant pas la genèse de l’ouvrage, un gros bouquin de plus de 300 pages, riche de références de toute sorte.

- Bien sûr, dit l'auteur, c'est mon patrimoine culturel, mes raci­nes. Ça me fait plaisir de savoir comment vivaient mes anciens. Mais au départ il y a eu autre cho­se. Ma femme était institutrice à Revest-les-Roches et, à l’intention de ses élèves, j'ai fait des recherches aux archives départementales, qui ont débouché sur une petite monographie, Un peu plus tard, ma femme étant laurentine, j'ai fait le même travail, mais avec beaucoup plus de matière, sur Saint-Laurent-du-Var...

Il restait donc tout le haut pays, sujet extrêmement captivant qui n'avait guère fait l'objet que d'études érudites et ponctuelles, le plus souvent inaccessibles au grand public. Si l'on veut être lu utilement, il ne faut pas s’enfermer dans un langage pour initié, la barre ne doit pas être placée trop haut.

Il n'en est nul besoin pour voir revivre ces communautés humaines repliées sur elles-mêmes, à l’époque où trois jours de marche suffisaient à peine pour aller (à pied) de Nice à la Tinée (par Levens, Utelle et La Tour) ou de Nice au val d'Entraunes par    Aspremont, Saint Martin du Var, Gilette, Ascros, le col Saint-Raphaël, Puget-Théniers, la Roudoule !) pays peuplé à cette époque.

- j’ai toujours été étonné par ce fait : les vallées étaient le réservoir humain, bien plus que le littoral balayé par tous les envahisseurs. Mais à partir du XVe siècle les gens commencent à descendre vers la mer…

Un mouvement qui n’allait plus cesser jusqu’à la dépopulation actuelle. Mais ce ne sont là que quelques aspects de ce livre bourré d’informations historiques, géographiques et d’anecdotes : de quoi donnes à ses lecteurs le goût d’y aller voir de plus près.

- J’espère qu'ils feront d’autres découvertes, dit encore Edmond Rossi, je n’ai pas la prétention d’avoir tout trouvé. Mais j’espère que tous, qu ‘ils soient natifs d’ici ou d'ailleurs, puiseront là des raisons nouvelles d'aimer leur pays et saisiront le fil conducteur pour en retrouver l’âme.

 

Jean Magnet (Nice Matin 24-06-1982)

 

 “Les Vallées du Soleil” collection les “Enigmes de l’Univers” Robert Laffont, Paris

 

Ce livre est disponible dédicacé  au prix de 10 € en téléphonant au 04 93 24 86 55

30/01/2011

"DU MISTRAL SUR LE MERCANTOUR" CHRONIQUES DU PASSÉ D'UN VILLAGE DES ALPES DU SUD

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ROSSI : L’ENCHANTEMENT DU MERCANTOUR

LIVRES : LE DERNIER OUVRAGE DE L'HISTORIEN LAURENTIN FAIT REVIVRE AVEC VERVE LES VALLEES DE SON ENFANCE

Pays des dieux depuis la nuit des temps, le Mercantour captive toujours. Lui-même fasciné par les montagne de son enfance, Edmond Rossi, originaire du Val d'Entraunes, « nous invite pénétrer l’âme de ces vallées » qui lui a été dévoilée de ma­nière inattendue grâce à la décou­verte fortuite de manuscrits d'un de leurs habitants. Titré « Du mistral sur le Mercantour » le dernier livre de l'historien laurentin en tire le meilleur, sous la forme de vingt sa­voureuses nouvelles.

Un journal des vallées

Tombé par un hasard de la vie sur quatre vieux cahiers d'écolier aux pages noircies par l'écriture de l'an­cien géomètre Félicien Giraud, Edmond Rossi y a trouvé une sorte de journal de la vie des vallées. Sa pro­pre verve lui a permis de transmu­ter en or des faits-divers souvent assez tristes.

Les protagonistes de ces faits bien réels étant décédés, il publie à présent ces récits en ayant pris soin de modifier les noms. Toute ressemblance avec des personnages ou des événements ayant existé n'est donc pas fortuite, et les anciens des vallées en reconnaîtront certainement.

Certains laurentins se retrouveront sur les illustrations anciennes parsemées au fil des pages par Edmond Rossi afin de faire revivre l’atmosphère d’antan.

Reviens notamment plusieurs fois le personnage d’un maire radical socialiste, que l’on voit jouer bien malgré lui les Pepone avec le Don Carrillo local un jour où ils se sont retrouvés bien malgré eux naufragés en duo durant des heures dans la nacelle d'une remontée mécanique.

Contre toute attente, certaines histoires se terminent même à l'autre bout du monde, en Argentine, ou dans le Rif marocain où l’on volt une nonne devenir « reine » du harem d'un caïd local!

La plume est alerte, pleine d'hu­mour, et parfois leste, car dans les villages comme ailleurs, l'amour mène la vie. Mais à travers ces ré­cits, perce beaucoup de tendresse pour les montagnes et leurs habitants d'aujourd'hui comme d'hier

Laurent Quilici (Nice Matin)

Savoir +

«Du mistral sur le Mercantour, récits et faits-divers d'antan», d'Edmond Rossi, aux Editions Alan Sutton, 127 pages 21 euros. Une idée de cadeau, disponible en librairie, sur le site des Editions Sutton :http://www.editions-sutton.com , ou avec dédicace au 04 93 24 86